En cette année 2016, nous fêtons le quarantième anniversaire de l’« Association de catholiques de Conflans et de sa région » (ADECOR), fondée dans le but de sauver avec la messe traditionnelle, la foi catholique. Proposant, dès 1976, catéchismes pour enfants et conférences sur la « nouvelle messe », l’association invite des prêtres, à partir de 1978, pour célébrer la messe dominicale dans deux chapelles de fortune, à Pontoise, là où nous sommes encore aujourd’hui, et à Conflans, juste en face de l’église paroissiale Saint‐Maclou. En 1979, elle acquiert à Conflans une salle de danse, qu’elle transforme peu à peu en notre actuelle chapelle sainte‐Honorine. Depuis, d’incessants travaux et de régulières acquisitions ont permis d’offrir, pour le grand nord‐ouest parisien, un véritable centre pour la messe traditionnelle, en même temps qu’un lieu familial de ressourcement doctrinal et spirituel.
A l’occasion de notre pro‐ chaine journée paroissiale, nous fêterons ce quarantième anniversaire : un diaporama retracera l’histoire de toutes ses années, nous donnant, photos vieillies à l’appui, la mesure de l’évènement. Mais outre la mémoire des dates et des hommes, un tel anniversaire nous incite à réfléchir sur bien des points, essentiels à cette œuvre, commencée, dans la région, il y a quarante ans, et que nous avons mission, aujourd’hui, de poursuivre : fidélité à l’héritage reçu ; mission sacerdotale et apostolat des laïcs dans le contexte, social et religieux, actuel ; défi de la transmission et du combat de la foi ; engagement des jeunes générations ; perspectives d’avenir. Ce sont là autant d’éléments, qui concernent tous les catholiques, et en premier lieu, bien sûr, leurs pasteurs, dont la mission est de conduire au Christ, le troupeau, qui leur est confié. Quelques mots sur la fidélité retiendront, cette fois‐ci, notre attention.
La fidélité implique un rapport à autre que soi. La fidélité conjugale lie deux époux, l’un à l’autre ; un témoignage est fidèle, lorsqu’il est conforme à la vérité des faits ; et le fidèle, dans l’Église, est nommé tel, puisqu’il est fidèle (en principe, du moins) aux promesses et aux engagements de son baptême. Pour nous, la fidélité exigée s’entend par rapport à l’intention première et salutaire de ceux, qui ont commencé cette œuvre : sauvegarder la vraie messe de toujours ; se préserver des nouveautés conciliaires, qui tendent à frelater le message évangélique.
Pour beaucoup, cependant, la fidélité est conçue de façon passive et toute négative : est un époux fidèle, celui qui n’est pas adultère ; est un témoin fidèle, celui qui ne déforme pas la vérité ; est un chrétien fidèle, celui qui n’abandonne pas le Christ et son Église. Tout cela, pour être vrai, n’en est pas moins, très largement, insuffisant. Car la fidélité est bien plus qu’une non‐trahison ; elle est un attachement, de cœur et d’esprit, toujours plus profond, et qui tend aussi à devenir de plus en plus éclairé ; la fidélité est dans cette attitude active, tout autant respectueuse que bienfaisante, à l’égard du dépôt, qui nous a été confié : que ce soit celui de son conjoint, de la vérité, ou du Christ lui‐même.
Aussi, ces quarante années de présence de la Tradition sur Conflans nous invitent à honorer cette fidélité, qui implique accueil et don de soi. Accueil, car il s’agit de recevoir la Tradition catholique, non pas seulement en raison d’un esthétisme spirituel et mondain, mais aussi et surtout avec sa foi et tout son amour. Don de soi, car il s’agit encore, et toujours, de se donner à l’égard d’une œuvre d’Église, pour la faire connaître et aimer.
Que cet anniversaire nous amène donc à redire toute notre reconnaissance pour ceux qui nous ont précédés, et qui nous lèguent aujourd’hui l’œuvre qu’ils ont, sinon inaugurée, du moins poursuivie.
Abbé Louis‐Marie Berthe
M.Pierre-Louis Hennequin président ; M. Jean-Paul Foucher, trésorier; M. Philippe Fabre, secrétaire
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TEMPS DU CARÊME
Le jeune du Carême (de quadragésime, quarantaine) commence le mercredi des Cendres, dure 40 jours et se termine le Samedi Saint à midi.
Saint Jérôme fait remarquer que ce nombre 40 est généralement celui de la peine, de l’affliction, de la pénitence. Les eaux du déluge tombèrent pendant 40 jours et 40 nuits ; Moïse et Elie se préparèrent à s’approcher de Dieu, le premier sur le Sinaï, le second sur l’Horeb par un jeûne de 40 jours ; en punition de leurs murmures, les Juifs errèrent pendant 40 ans dans le désert; enfin Notre-Seigneur voulut se soumettre aux rigueurs d’un jeûne de 40 jours pour nous donner un exemple à imiter.
A Rome, vers le VIIIe siècle, aux six semaines de jeûne qui précédaient Pâques (dimanches exceptés, ce qui donnait 36 jours) on ajouta les quatre derniers jours de la 7e semaine avant Pâques, pour parfaire le nombre de 40 jours de jeûne. Cette pratique est aujourd'hui universelle dans l’Église romaine, excepté dans l’Église de Milan qui a conservé l’ancien usage : son jeûne com mence le lundi de la Quadragésime et dure 36 jours.
C’est cette idée de sainte quarantaine de vie chrétienne plus intense, de retraite spirituelle, qui dominait, lorsque, à l’origine, le premier dimanche de cette quarantaine fut appelé Quadra gésime, c’est-à-dire 40e jour avant Pâques. Ce dimanche était bien le 40e jour, non pas avant le dimanche de la Résurrection, mais avant le vendredi de la mort du Sauveur, car au IIIe et au IVe siècles les fêtes pascales comprenaient, comme dit saint Augustin, « le très saint triduum du Sauveur crucifié, mis au tombeau et ressuscité ».
La Secrète du dimanche de la Quadragésime nous rappelle, en effet, qu’à l’origine, le mot sainte quarantaine s’appliquait au temps du Carême et non au nombre de jours de jeûne puisqu’on y lit : « Seigneur, nous immolons solennellement ce sacrifice au commencement du Carême... » De même, la récitation publique des Heures canoniales ne tient pas compte des quatre jours de jeûne qui précèdent ce premier dimanche du Carême, puisque les Vêpres continuent à se dire, jusqu’au samedi avant la Quadra gésime, à l’heure habituelle et non avant midi, comme en Carême.
Ce n’est pas d’un seul coup que les Messes stationnales furent établies à Rome pendant la sainte Quarantaine. Il n’y eut d’abord, outre la station du dimanche, que celles des mercredis et des vendredis, comme dans les Gaules ; puis on y ajouta le lundi. Ces trois féries sont les seules qui aient un Trait à la messe, et toujours le même : « Domine, non secundum... Seigneur ne nous traitez pas selon les péchés que nous avons commis... » Bientôt on ajouta une Messe le samedi, puis le mardi. Ce ne fut qu’au VIIe siècle que les jeudis eurent leur messe stationnale, parce que, jusque-là, le jeudi avait été le jour consacré à Jupiter (c’était le dimanche des païens) et il ne fallait pas, par une cérémonie religieuse, paraître s’associer à leur fête.
A Rome, la Messe stationnale, en Carême, se disait après None, à 3 heures du soir ; elle était suivie des Vêpres et ce n’était qu'après, vers le coucher du soleil qu’on rompait le jeûne. Plus tard, la Messe et les Vêpres furent avancées et le repas fut porté à 3 heures, vers le XIIIe siècle, et à midi, vers le XIVe siècle.
1° Dans les Évangiles, elle enseigne aux pécheurs qu’il n'y a de salut pour eux qu’en imitant le jeune de Notre-Seigneur, c’est-à- dire en faisant pénitence ; à tous, elle montre les heureux effets des sacrements de Pénitence et d’Eucharistie.
Elle rappelle les principaux enseignements et les grands faits de la vie publique du Sauveur: son sermon sur la montagne; ses nombreuses instructions sur le jeûne, la charité, le pardon des injures ; ses paraboles de Lazare et du mauvais riche, des vignerons homicides, de I’Enfant prodigue ; ses guérisons du serviteur du centenier, de la fille de la Chananéenne, du paralytique de la piscine probatique, de l’aveugle-né ; ses miracles de la multiplication des pains, des vendeurs chassés du temple, de sa marche sur les eaux, de sa transfiguration ; ses résurrections du fils de la veuve de Naïm, de Lazare.
2° La Préface qu’elle fait lire jusqu’au dimanche de la Passion parle des avantages du jeûne qui réprime les vices et engendre les vertus.
3° Aux Vêpres, elle chante l’hymne Audi benigne et aux saluts, dans plusieurs diocèses, l'Attende ; ces deux chants répondent bien aux sentiments de pénitence et de prière qui caractérisent ce saint temps du Carême.
Autrefois les tribunaux suspendaient leurs travaux ; la chasse et la guerre étaient prohibées afin de consacrer le plus de temps possible à la prière et aux bonnes œuvres.
Les Grecs schismatiques poussent l’exagération jusqu’à prétendre que la communion sous les deux espèces est capable de rompre le jeûne. C’est pourquoi ils ne disent la Messe que le samedi et le dimanche, qui ne sont pas jours de jeûne. A la Messe du dimanche, le célébrant consacre six hosties, en consomme une et garde les cinq autres pour les jours suivants, où ils ont seulement, comme les Catholiques le Vendredi Saint, une Messe des présanctifiés.
Dimanches |
Noms tirés de l'Introït |
Évangile |
1er Quadragésime |
Invocabit |
Tentation de Jésus au désert. |
2e Dimanche |
Reminiscere |
Transfiguration de N.-S. |
3e Scrutins |
Oculi |
Jésus chasse un démon muet. |
4e Mediana Rose d’Or |
Lœtare |
Multiplication de cinq pains. |
5e Passion |
— |
Jésus accusé d’être blasphémateur et possédé. |
6e Rameaux Pâques fleuries |
— |
Entrée triomphale de N.-S. à Jésuralem. Passion selon saint Matthieu... |
Les jours les plus remarquables du temps du Carême sont : le mercredi des Cendres, le 4e dimanche, le dimanche de la Passion, le dimanche des Rameaux, et les trois derniers jours de la Semaine Sainte.
La fête du très saint Sacrement, appelée, dans le langage liturgique, la fête du Corps du Christ, et dans le langage populaire, la Fête-Dieu, est une fête dans laquelle l'Église rend les honneurs publics et solennels à Notre-Seigneur Jésus-Christ dans la sainte Eucharistie.
La fête du saint Sacrement date du XIIIème siècle. Dans une vision, la bienheureuse Julienne, prieure du monastère de Mont-Cornillon, près de Liège, apprit que Dieu la chargeait de travailler de tout son pouvoir à l'établissement d'une fête en l'honneur du saint Sacrement. Le pape Urbain IV la rendit obligatoire pour l'Église entière en 1264 et le pape Jean XXII, en 1318, ordonna de porter l'Eucharistie en procession dans les rues et sur les chemins.
On fait une procession solennelle le jour de la Fête-Dieu pour sanctifier et bénir, par la présence de Jésus-Christ, les rues et les maisons de nos villes et de nos villages.
La récollection spirituelle est ouverte à tous, en particulier les membres du Tiers-Ordre de la Fraternité sacerdotale saint-Pie X, et tous ceux qui veulent approfondir leur vie spirituelle et chrétienne. Une fois par mois, environ, nous nous retrouvons un samedi matin :
8h00 - chapelet et confessions
8h30 - messe
9h30 - petit déjeuner
10h00 - temps de prière devant le Saint-Sacrement
10h30 - instruction du prêtre
11h00 - fin de la récollection
Dimanche
Au Prieuré Saint-Jean (Mantes-la-Jolie)
08h00 : chapelet et confessions
08 h 30 : messe chantée
Au Prieuré Saint-Jean (Mantes-la-Jolie) en lieu et place de Jouy-Mauvoisin en travaux
10 h00 : chapelet et confessions
10 h 30 : messe chantée
Samedi
11 h 30 : messe lue
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Dimanche
A la chapelle Saint-Mathias (Pontoise)
08h00 : chapelet et confessions
08 h 30 : messe chantée
A la chapelle Sainte-Honorine (Conflans-Sainte-Honorine)
10 h00 : chapelet et confessions
10 h 30 : messe chantée
Mercredi (Pontoise) (se renseigner)
18 h 00 : chapelet et confessions
18 h 30 : messe lue
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Jeudi (Conflans-Sainte-Honorine) (se renseigner)
08 h 30 : messe lue
Vendredi (Conflans-Sainte-Honorine)
18 h 00 : chapelet et confessions
18 h 30 : messe lue (chantée le premier vendredi de chaque mois)
Samedi (Conflans-Sainte-Honorine)
08 h 00 : confessions
08 h 30 : messe lue (chantée le premier samedi de chaque mois)
Le siège de l'ACVO est 26, rue Voltaire, 95320 Saint-Leu-la-Forêt. C'est aussi son adresse postale.
L'ACVO, association Loi 1901 est enregistrée à la Préfecture de Cergy et à la mairie de Pontoise.
Elle a également un siège à Pontoise, 3 Bld des Cordeliers.
Réunions lorsque nécessaire le dimanche après la messe de 8h30 à la chapelle Saint-Mathias de Pontoise.
Dans d'autres cas, des réunions se tiennent à la chapelle Sainte-Honorine de Conflans .
Site web de l'ACVO: http://acvo.e-catho.com/
Ordo liturgique : cliquer ICI