Ostension de la Sainte Tunique d'Argenteuil
ATTENTION : changement de parcours
par rapport à l'affiche !
Rendez-vous à 15h00
devant la chapelle Saint-Jean - rue du 8 mai 1945
ATTENTION : changement de parcours
par rapport à l'affiche !
Rendez-vous à 15h00
devant la chapelle Saint-Jean - rue du 8 mai 1945
En cette année 2016, nous fêtons le quarantième anniversaire de l’« Association de catholiques de Conflans et de sa région » (ADECOR), fondée dans le but de sauver avec la messe traditionnelle, la foi catholique. Proposant, dès 1976, catéchismes pour enfants et conférences sur la « nouvelle messe », l’association invite des prêtres, à partir de 1978, pour célébrer la messe dominicale dans deux chapelles de fortune, à Pontoise, là où nous sommes encore aujourd’hui, et à Conflans, juste en face de l’église paroissiale Saint‐Maclou. En 1979, elle acquiert à Conflans une salle de danse, qu’elle transforme peu à peu en notre actuelle chapelle sainte‐Honorine. Depuis, d’incessants travaux et de régulières acquisitions ont permis d’offrir, pour le grand nord‐ouest parisien, un véritable centre pour la messe traditionnelle, en même temps qu’un lieu familial de ressourcement doctrinal et spirituel.
A l’occasion de notre pro‐ chaine journée paroissiale, nous fêterons ce quarantième anniversaire : un diaporama retracera l’histoire de toutes ses années, nous donnant, photos vieillies à l’appui, la mesure de l’évènement. Mais outre la mémoire des dates et des hommes, un tel anniversaire nous incite à réfléchir sur bien des points, essentiels à cette œuvre, commencée, dans la région, il y a quarante ans, et que nous avons mission, aujourd’hui, de poursuivre : fidélité à l’héritage reçu ; mission sacerdotale et apostolat des laïcs dans le contexte, social et religieux, actuel ; défi de la transmission et du combat de la foi ; engagement des jeunes générations ; perspectives d’avenir. Ce sont là autant d’éléments, qui concernent tous les catholiques, et en premier lieu, bien sûr, leurs pasteurs, dont la mission est de conduire au Christ, le troupeau, qui leur est confié. Quelques mots sur la fidélité retiendront, cette fois‐ci, notre attention.
La fidélité implique un rapport à autre que soi. La fidélité conjugale lie deux époux, l’un à l’autre ; un témoignage est fidèle, lorsqu’il est conforme à la vérité des faits ; et le fidèle, dans l’Église, est nommé tel, puisqu’il est fidèle (en principe, du moins) aux promesses et aux engagements de son baptême. Pour nous, la fidélité exigée s’entend par rapport à l’intention première et salutaire de ceux, qui ont commencé cette œuvre : sauvegarder la vraie messe de toujours ; se préserver des nouveautés conciliaires, qui tendent à frelater le message évangélique.
Pour beaucoup, cependant, la fidélité est conçue de façon passive et toute négative : est un époux fidèle, celui qui n’est pas adultère ; est un témoin fidèle, celui qui ne déforme pas la vérité ; est un chrétien fidèle, celui qui n’abandonne pas le Christ et son Église. Tout cela, pour être vrai, n’en est pas moins, très largement, insuffisant. Car la fidélité est bien plus qu’une non‐trahison ; elle est un attachement, de cœur et d’esprit, toujours plus profond, et qui tend aussi à devenir de plus en plus éclairé ; la fidélité est dans cette attitude active, tout autant respectueuse que bienfaisante, à l’égard du dépôt, qui nous a été confié : que ce soit celui de son conjoint, de la vérité, ou du Christ lui‐même.
Aussi, ces quarante années de présence de la Tradition sur Conflans nous invitent à honorer cette fidélité, qui implique accueil et don de soi. Accueil, car il s’agit de recevoir la Tradition catholique, non pas seulement en raison d’un esthétisme spirituel et mondain, mais aussi et surtout avec sa foi et tout son amour. Don de soi, car il s’agit encore, et toujours, de se donner à l’égard d’une œuvre d’Église, pour la faire connaître et aimer.
Que cet anniversaire nous amène donc à redire toute notre reconnaissance pour ceux qui nous ont précédés, et qui nous lèguent aujourd’hui l’œuvre qu’ils ont, sinon inaugurée, du moins poursuivie.
Abbé Louis‐Marie Berthe
M.Pierre-Louis Hennequin président ; M. Jean-Paul Foucher, trésorier; M. Philippe Fabre, secrétaire
L'ACVO recherche un comptable, bénévole évidemment (il y a moins de cent écritures par an)...
Pour contacter l'ACVO :
VI. TEMPS PASCAL
Ce temps est consacré à célébrer les joies de la résurrection de Notre-Seigneur. C’est pourquoi les offices de ce temps respirent l’allégresse ; leur couleur liturgique est le blanc ; l'Alleluia y est très souvent répété ; le Regina cœli remplace l’Angelus, ainsi que l’Ave Regina caelorum à l’office ; le Vidi aquam tient lieu de l’Asperges me.
Autrefois en signe de joie et de triomphe, les prières se faisaient debout, comme le dimanche : les Grecs ont conservé cette habitude, tandis que les latins ne disent plus, dans cette posture,que le Regina cœli : on ne jeûnait pas durant tout ce temps, et les règles monastiques les plus rigoureuses se pliaient généralement à cette pratique de joie et d’allégresse.
Aujourd’hui, on jeûne la veille de la Pentecôte et les Quatre- Temps placés durant l’octave de cette fête.
1. PAQUES ET SON OCTAVE
Cette fête est ainsi appelée à cause de sa ressemblance avec la Pâque juive, dont le nom, comme celui de la fête chrétienne, signifie passage. Pour les Hébreux, la Pâque rappelait le passage de l’Ange exterminateur épargnant les maisons marquées du sang de l’agneau, le passage de la Mer Rouge et la délivrance de la servitude de l’Égypte. Pour les chrétiens la Pâque commémore l’immolation du véritable agneau pascal et son passage de la mort à la vie ; elle est aussi le passage de la mort du péché à la vie de la grâce pour tous les pécheurs repentants.
Cependant, le mot Pâques ne se trouve pas dans le Missel ; l'Église appelle ce jour le dimanche de la résurrection pour mieux attirer notre attention sur l’objet principal de la fête, la résurrection de Notre-Seigneur, base de notre foi,
Comme Notre-Seigneur est ressuscité un dimanche, le Concile de Nicée de 325 condamna l’usage oriental et mit au nombre des hérétiques les quartodécimans, c’est-à-dire ceux qui célébraient la fête de Pâques le quatorzième jour de la lune.
La résurrection de Jésus-Christ est le plus grand et le plus glorieux de ses mystères, car, par sa résurrection, Jésus-Christ a confirmé tous ses miracles, justifié toutes ses promesses, confondu ses ennemis et vaincu la mort. Elle est le fondement de notre religion, parce qu’elle prouve la divinité de Notre-Seigneur et par conséquent la vérité de sa religion ; elle est aussi le fondement de notre espérance parce qu’elle nous fait espérer la résurrection future de nos corps, dont elle est à la fois le gage et le modèle.
1° L’Alleluia s’ajoute à toutes les parties principales de l’office : Antiennes, Répons, Versets, Introït, Graduel, Offertoire, Communion. A l’origine, l’Alleluia ne fut autorisé qu’à Pâques. Au IVe siècle, il fut étendu à tous les temps liturgiques, même aux obsèques : les Grecs ont conservé cet usage ; saint Grégoire le Grand, au VIe siècle, ordonna de le supprimer depuis la Septua- gésime jusqu’à Pâques, et aux offices des morts.
2° L’antienne « Hæc dies... Voici le jour que le Seigneur a fait ; réjouissons-nous en ce jour et tressaillons d’allégresse » est le chant pascal par excellence. Elle se chante au Graduel, et, debout, solennellement, à la place du Capitule, de l'Hymne et du Verset de tous les offices. L’Eglise l’a ainsi ordonné parce que, par respect pour une si grande fête, elle veut conserver la forme la plus antique des offices.
3° La prose Victimæ paschali laudes, la plus ancienne de toutes les proses liturgiques, est un dialogue rimé qui célèbre les gloires du Rédempteur.
4° La prose O filii date du XIIIe ou XIVe siècle. Elle se chante an salut du saint Sacrement, dans quelques diocèses. C’est le récit, simple, joyeux et populaire de la résurrection et des apparitions du Sauveur, rappelant ainsi aux fidèles les preuves principales sur lesquelles repose leur foi. Après chaque strophe L'Alleluia est répété comme refrain.
1° Après la messe de ce jour, le célébrant bénissait du lait, des œufs, de la viande, dont l’usage, interdit pendant le Carême, redevenait alors permis. Cette ancienne cérémonie, depuis longtemps abandonnée, est l’origine des œufs rouges et des œufs de Pâques qui s’offrent encore en cadeau.
2° Lorsque le baptême des catéchumènes avait lieu dans la nuit de Pâques, après le troisième psaume des Vêpres de la fête, le clergé, et les néophytes en robe blanche, se rendaient en procession au baptistère, cierge pascal en tête, en chantant le quatrième psaume, le Laudate pueri Dominum qui avait pour but d’exciter les nouveaux baptisés à louer Dieu ; au baptistère, l’officiant demandait à Dieu, pour les néophytes, la grâce de la conservation de leur innocence baptismale ; au retour, on chantait le cinquième psaume, l'In exitu Israël, qui célèbre la délivrance des Hébreux, figure de la délivrance de l’esclavage du péché que le Sauveur a méritée à tous les hommes par sa mort et sa résurrection. Cette procession se fait encore dans plusieurs églises.
3° Durant les premiers siècles, les chrétiens se saluaient, le jour de Pâques, en disant : « Le Christ est ressuscité. — Oui il est vraiment ressuscité », et ils s’embrassaient en signe de joie, et de pardon pour toutes les peines qu’ils avaient pu se faire. Cette pratique s’est encore plus ou moins conservée en Pologne et en Russie.
Jours |
ÉVANGILES |
Pâques |
Résurrection annoncée par un ange aux saintes femmes. |
Lundi |
Apparition aux disciples d’Emmaüs. |
Mardi |
Apparition au Cénacle le soir de Pâques. |
Mercredi |
Apparition au bord du Lac de Génésareth et pêche miraculeuse. |
Jeudi |
Apparition de N.-S. à Madeleine sous la figure d’un jardinier. |
Vendredi |
Apparition aux Onze sur une montagne de Galilée. |
Samedi |
Pierre et Jean avertis par Madeleine vont au sépulcre. |
Dim. in albis |
Apparition au Cénacle le soir de Pâques, Thomas absent, et huit jours après, Thomas présent. |
Sujet des évangiles de Pâques et de son octave
A l’origine tous les jours de cette octave étaient chômés. Au XIIIe siècle, on ne chômait plus que les trois premiers jours. Actuellement le travail est permis tous les jours, mais, en général, on ne travaille pas le lundi, dans les villes.
Cette octave a ceci de particulier qu’elle commence le Samedi Saint et finit le samedi suivant. Le premier dimanche après Pâques n’en fait donc pas partie. A la messe, en effet, on ne dit plus l'Haec dies ni le Victimæ paschali laudes comme pendant toute l’octave.
Durant cette octave, l’Église se préoccupe surtout des néophytes et de tous les chrétiens, qu’elle s’efforce d’affermir dans la foi en rappelant les principales apparitions de Notre-Seigneur.
Autrefois, le samedi de l’octave, les néophytes quittaient leurs robes blanches et ceux de Rome recevaient du pape un petit cachet de cire, fait avec le cierge pascal de l’année précédente; sur ce cachet étaient représentés, d’un côté, un agneau portant une croix, d’où son nom d’Agnus Dei, et de l’autre, la très sainte Vierge ou un saint pour lequel le pape avait une dévotion spéciale.
L’usage des Agnus Dei existe toujours : le Souverain Pontife les bénit solennellement le dimanche in albis la première année de son règne, tous les sept ans et dans des circonstances particulières. Les Agnus Dei sont des Sacramentaux ; on leur attribue une protection spéciale contre la foudre et le démon.
DIMANCHES APRÈS PAQUES
Il y a cinq dimanches après Pâques. Le premier est vulgairement appelé dimanche de Quasimodo, du mot qui commence l’introït, ou Pâques closes, parce qu’il termine les solennités pascales. Dans le Missel on le nomme dimanche in albis qu’il faut traduire, avec les mots sous-entendus, dimanche après le dépôt des vêtements blancs, parce que la veille, les néophytes avaient déposé leur robe blanche qu’ils portaient depuis la veille de Pâques.
Cette dernière appellation ne figure dans le Missel que depuis le XVIIe siècle. Précédemment on disait, avec plus de raison : « dimanche post albas, dimanche après le blanc. »
Dans les catacombes et les basiliques de la primitive Église, le Christ est souvent représenté sous la figure du Bon Pasteur, pour signifier la tendre compassion du Sauveur pour l’âme fidèle.
Dimanches après Paqves |
Epitres |
Évangiles |
1er |
Jésus-Christ vrai Dieu et vrai homme tout ensemble. |
Apparition de N.-S. au Cénacle le soir de Pâques Thomas absent, et huit jours après Thomas présent |
2e |
Imitons la patience et la douceur de Jésus- Christ dans les maux de cette vie. |
Opposition entre le mercenaire et le bon pasteur. |
3e |
Se regarder comme des voyageurs et pratiquer la vertu. |
Jésus prédit son prochain départ. |
4e |
Mériter le bonheur en rejetant le mal et en faisant le bien. |
Jésus console ses apôtres de son prochain départ par l'annonce de la venue du Saint-Esprit. |
5e |
Il ne suffit pas d’écouter et d’apprendre les paroles de l’Evangile, il faut encore les pratiquer. |
N.-S. demande à ses apôtres de prier son Père en son nom. |
Ëpîtres et Évangiles des dimanches après Pâques
1° Leur but est d’obtenir de Dieu l’éloignement des fléaux mérités par nos fautes et la conservation des fruits de la terre.
2° Ces processions, pendant lesquelles on Chante les Litanies des saints, sont suivies de la Messe de la station. La procession et la messe ont lieu avec des ornements violets et selon le rite des temps de pénitence. Il n’y a ni Gloria in excelsis ni Credo à la Messe, et on n’allume pas le cierge pascal.
Tout le propre de la messe de la station parle de l’efficacité de la prière humble, confiante et persévérante.
La procession de saint Marc est appelée Litanies majeures et celles des rogations, Litanies mineures.
Au VIIIe siècle, on fixa à ce même jour, 25 avril, la fête de saint Marc, d’où est venu le nom de la procession, sans qu’il y ait de rapport entre les deux cérémonies ; c’est pourquoi, lorsque le 25 avril tombe dans l’octave de Pâques, on fait la procession au jour indiqué et l’on renvoie la fête de saint Marc après l'octave.
La fête du très saint Sacrement, appelée, dans le langage liturgique, la fête du Corps du Christ, et dans le langage populaire, la Fête-Dieu, est une fête dans laquelle l'Église rend les honneurs publics et solennels à Notre-Seigneur Jésus-Christ dans la sainte Eucharistie.
La fête du saint Sacrement date du XIIIème siècle. Dans une vision, la bienheureuse Julienne, prieure du monastère de Mont-Cornillon, près de Liège, apprit que Dieu la chargeait de travailler de tout son pouvoir à l'établissement d'une fête en l'honneur du saint Sacrement. Le pape Urbain IV la rendit obligatoire pour l'Église entière en 1264 et le pape Jean XXII, en 1318, ordonna de porter l'Eucharistie en procession dans les rues et sur les chemins.
On fait une procession solennelle le jour de la Fête-Dieu pour sanctifier et bénir, par la présence de Jésus-Christ, les rues et les maisons de nos villes et de nos villages.
La récollection spirituelle est ouverte à tous, en particulier les membres du Tiers-Ordre de la Fraternité sacerdotale saint-Pie X, et tous ceux qui veulent approfondir leur vie spirituelle et chrétienne. Une fois par mois, environ, nous nous retrouvons un samedi matin :
8h00 - chapelet et confessions
8h30 - messe
9h30 - petit déjeuner
10h00 - temps de prière devant le Saint-Sacrement
10h30 - instruction du prêtre
11h00 - fin de la récollection
Dimanche
Au Prieuré Saint-Jean (Mantes-la-Jolie)
08h00 : chapelet et confessions
08 h 30 : messe chantée
Au Prieuré Saint-Jean (Mantes-la-Jolie) en lieu et place de Jouy-Mauvoisin en travaux
10 h00 : chapelet et confessions
10 h 30 : messe chantée
Samedi
11 h 30 : messe lue
=====================================
Dimanche
A la chapelle Saint-Mathias (Pontoise)
08h00 : chapelet et confessions
08 h 30 : messe chantée
A la chapelle Sainte-Honorine (Conflans-Sainte-Honorine)
10 h00 : chapelet et confessions
10 h 30 : messe chantée
Mercredi (Pontoise) (se renseigner)
18 h 00 : chapelet et confessions
18 h 30 : messe lue
=====================================
Jeudi (Conflans-Sainte-Honorine) (se renseigner)
08 h 30 : messe lue
Vendredi (Conflans-Sainte-Honorine)
18 h 00 : chapelet et confessions
18 h 30 : messe lue (chantée le premier vendredi de chaque mois)
Samedi (Conflans-Sainte-Honorine)
08 h 00 : confessions
08 h 30 : messe lue (chantée le premier samedi de chaque mois)
Le siège de l'ACVO est 26, rue Voltaire, 95320 Saint-Leu-la-Forêt. C'est aussi son adresse postale.
L'ACVO, association Loi 1901 est enregistrée à la Préfecture de Cergy et à la mairie de Pontoise.
Elle a également un siège à Pontoise, 3 Bld des Cordeliers.
Réunions lorsque nécessaire le dimanche après la messe de 8h30 à la chapelle Saint-Mathias de Pontoise.
Dans d'autres cas, des réunions se tiennent à la chapelle Sainte-Honorine de Conflans .
Site web de l'ACVO: http://acvo.e-catho.com/
Ordo liturgique : cliquer ICI