Ostension de la Sainte Tunique d'Argenteuil
ATTENTION : changement de parcours
par rapport à l'affiche !
Rendez-vous à 15h00
devant la chapelle Saint-Jean - rue du 8 mai 1945
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Note liturgique
Attitude à la messe chantée.
Au début des messes chantées, la règle est que seuls les servants répondent aux prières au bas de l’autel, d’ailleurs dites à voix basses. L’assemblée des fidèles se tient debout et suit le chant de l’Introït : elle y participe si elle le connaît et si elle est capable d’être en phase avec la chorale.
Lors de l’encensement à l’offertoire, les fidèles se lèvent au moment où le prêtre est encensé. Ils attendent debout pendant l’encensement des servants du chœur, et sont eux-mêmes encensés debout. On ne se rassied pas après l’encensement puisque débute presque immédiatement le dialogue de la préface. .
VI. TEMPS PASCAL
Ce temps est consacré à célébrer les joies de la résurrection de Notre-Seigneur. C’est pourquoi les offices de ce temps respirent l’allégresse ; leur couleur liturgique est le blanc ; l'Alleluia y est très souvent répété ; le Regina cœli remplace l’Angelus, ainsi que l’Ave Regina caelorum à l’office ; le Vidi aquam tient lieu de l’Asperges me.
Autrefois en signe de joie et de triomphe, les prières se faisaient debout, comme le dimanche : les Grecs ont conservé cette habitude, tandis que les latins ne disent plus, dans cette posture,que le Regina cœli : on ne jeûnait pas durant tout ce temps, et les règles monastiques les plus rigoureuses se pliaient généralement à cette pratique de joie et d’allégresse.
Aujourd’hui, on jeûne la veille de la Pentecôte et les Quatre- Temps placés durant l’octave de cette fête.
1. PAQUES ET SON OCTAVE
Cette fête est ainsi appelée à cause de sa ressemblance avec la Pâque juive, dont le nom, comme celui de la fête chrétienne, signifie passage. Pour les Hébreux, la Pâque rappelait le passage de l’Ange exterminateur épargnant les maisons marquées du sang de l’agneau, le passage de la Mer Rouge et la délivrance de la servitude de l’Égypte. Pour les chrétiens la Pâque commémore l’immolation du véritable agneau pascal et son passage de la mort à la vie ; elle est aussi le passage de la mort du péché à la vie de la grâce pour tous les pécheurs repentants.
Cependant, le mot Pâques ne se trouve pas dans le Missel ; l'Église appelle ce jour le dimanche de la résurrection pour mieux attirer notre attention sur l’objet principal de la fête, la résurrection de Notre-Seigneur, base de notre foi,
Comme Notre-Seigneur est ressuscité un dimanche, le Concile de Nicée de 325 condamna l’usage oriental et mit au nombre des hérétiques les quartodécimans, c’est-à-dire ceux qui célébraient la fête de Pâques le quatorzième jour de la lune.
La résurrection de Jésus-Christ est le plus grand et le plus glorieux de ses mystères, car, par sa résurrection, Jésus-Christ a confirmé tous ses miracles, justifié toutes ses promesses, confondu ses ennemis et vaincu la mort. Elle est le fondement de notre religion, parce qu’elle prouve la divinité de Notre-Seigneur et par conséquent la vérité de sa religion ; elle est aussi le fondement de notre espérance parce qu’elle nous fait espérer la résurrection future de nos corps, dont elle est à la fois le gage et le modèle.
1° L’Alleluia s’ajoute à toutes les parties principales de l’office : Antiennes, Répons, Versets, Introït, Graduel, Offertoire, Communion. A l’origine, l’Alleluia ne fut autorisé qu’à Pâques. Au IVe siècle, il fut étendu à tous les temps liturgiques, même aux obsèques : les Grecs ont conservé cet usage ; saint Grégoire le Grand, au VIe siècle, ordonna de le supprimer depuis la Septua- gésime jusqu’à Pâques, et aux offices des morts.
2° L’antienne « Hæc dies... Voici le jour que le Seigneur a fait ; réjouissons-nous en ce jour et tressaillons d’allégresse » est le chant pascal par excellence. Elle se chante au Graduel, et, debout, solennellement, à la place du Capitule, de l'Hymne et du Verset de tous les offices. L’Eglise l’a ainsi ordonné parce que, par respect pour une si grande fête, elle veut conserver la forme la plus antique des offices.
3° La prose Victimæ paschali laudes, la plus ancienne de toutes les proses liturgiques, est un dialogue rimé qui célèbre les gloires du Rédempteur.
4° La prose O filii date du XIIIe ou XIVe siècle. Elle se chante an salut du saint Sacrement, dans quelques diocèses. C’est le récit, simple, joyeux et populaire de la résurrection et des apparitions du Sauveur, rappelant ainsi aux fidèles les preuves principales sur lesquelles repose leur foi. Après chaque strophe L'Alleluia est répété comme refrain.
1° Après la messe de ce jour, le célébrant bénissait du lait, des œufs, de la viande, dont l’usage, interdit pendant le Carême, redevenait alors permis. Cette ancienne cérémonie, depuis longtemps abandonnée, est l’origine des œufs rouges et des œufs de Pâques qui s’offrent encore en cadeau.
2° Lorsque le baptême des catéchumènes avait lieu dans la nuit de Pâques, après le troisième psaume des Vêpres de la fête, le clergé, et les néophytes en robe blanche, se rendaient en procession au baptistère, cierge pascal en tête, en chantant le quatrième psaume, le Laudate pueri Dominum qui avait pour but d’exciter les nouveaux baptisés à louer Dieu ; au baptistère, l’officiant demandait à Dieu, pour les néophytes, la grâce de la conservation de leur innocence baptismale ; au retour, on chantait le cinquième psaume, l'In exitu Israël, qui célèbre la délivrance des Hébreux, figure de la délivrance de l’esclavage du péché que le Sauveur a méritée à tous les hommes par sa mort et sa résurrection. Cette procession se fait encore dans plusieurs églises.
3° Durant les premiers siècles, les chrétiens se saluaient, le jour de Pâques, en disant : « Le Christ est ressuscité. — Oui il est vraiment ressuscité », et ils s’embrassaient en signe de joie, et de pardon pour toutes les peines qu’ils avaient pu se faire. Cette pratique s’est encore plus ou moins conservée en Pologne et en Russie.
Jours |
ÉVANGILES |
Pâques |
Résurrection annoncée par un ange aux saintes femmes. |
Lundi |
Apparition aux disciples d’Emmaüs. |
Mardi |
Apparition au Cénacle le soir de Pâques. |
Mercredi |
Apparition au bord du Lac de Génésareth et pêche miraculeuse. |
Jeudi |
Apparition de N.-S. à Madeleine sous la figure d’un jardinier. |
Vendredi |
Apparition aux Onze sur une montagne de Galilée. |
Samedi |
Pierre et Jean avertis par Madeleine vont au sépulcre. |
Dim. in albis |
Apparition au Cénacle le soir de Pâques, Thomas absent, et huit jours après, Thomas présent. |
Sujet des évangiles de Pâques et de son octave
A l’origine tous les jours de cette octave étaient chômés. Au XIIIe siècle, on ne chômait plus que les trois premiers jours. Actuellement le travail est permis tous les jours, mais, en général, on ne travaille pas le lundi, dans les villes.
Cette octave a ceci de particulier qu’elle commence le Samedi Saint et finit le samedi suivant. Le premier dimanche après Pâques n’en fait donc pas partie. A la messe, en effet, on ne dit plus l'Haec dies ni le Victimæ paschali laudes comme pendant toute l’octave.
Durant cette octave, l’Église se préoccupe surtout des néophytes et de tous les chrétiens, qu’elle s’efforce d’affermir dans la foi en rappelant les principales apparitions de Notre-Seigneur.
Autrefois, le samedi de l’octave, les néophytes quittaient leurs robes blanches et ceux de Rome recevaient du pape un petit cachet de cire, fait avec le cierge pascal de l’année précédente; sur ce cachet étaient représentés, d’un côté, un agneau portant une croix, d’où son nom d’Agnus Dei, et de l’autre, la très sainte Vierge ou un saint pour lequel le pape avait une dévotion spéciale.
L’usage des Agnus Dei existe toujours : le Souverain Pontife les bénit solennellement le dimanche in albis la première année de son règne, tous les sept ans et dans des circonstances particulières. Les Agnus Dei sont des Sacramentaux ; on leur attribue une protection spéciale contre la foudre et le démon.
DIMANCHES APRÈS PAQUES
Il y a cinq dimanches après Pâques. Le premier est vulgairement appelé dimanche de Quasimodo, du mot qui commence l’introït, ou Pâques closes, parce qu’il termine les solennités pascales. Dans le Missel on le nomme dimanche in albis qu’il faut traduire, avec les mots sous-entendus, dimanche après le dépôt des vêtements blancs, parce que la veille, les néophytes avaient déposé leur robe blanche qu’ils portaient depuis la veille de Pâques.
Cette dernière appellation ne figure dans le Missel que depuis le XVIIe siècle. Précédemment on disait, avec plus de raison : « dimanche post albas, dimanche après le blanc. »
Dans les catacombes et les basiliques de la primitive Église, le Christ est souvent représenté sous la figure du Bon Pasteur, pour signifier la tendre compassion du Sauveur pour l’âme fidèle.
Dimanches après Paqves |
Epitres |
Évangiles |
1er |
Jésus-Christ vrai Dieu et vrai homme tout ensemble. |
Apparition de N.-S. au Cénacle le soir de Pâques Thomas absent, et huit jours après Thomas présent |
2e |
Imitons la patience et la douceur de Jésus- Christ dans les maux de cette vie. |
Opposition entre le mercenaire et le bon pasteur. |
3e |
Se regarder comme des voyageurs et pratiquer la vertu. |
Jésus prédit son prochain départ. |
4e |
Mériter le bonheur en rejetant le mal et en faisant le bien. |
Jésus console ses apôtres de son prochain départ par l'annonce de la venue du Saint-Esprit. |
5e |
Il ne suffit pas d’écouter et d’apprendre les paroles de l’Evangile, il faut encore les pratiquer. |
N.-S. demande à ses apôtres de prier son Père en son nom. |
Ëpîtres et Évangiles des dimanches après Pâques
1° Leur but est d’obtenir de Dieu l’éloignement des fléaux mérités par nos fautes et la conservation des fruits de la terre.
2° Ces processions, pendant lesquelles on Chante les Litanies des saints, sont suivies de la Messe de la station. La procession et la messe ont lieu avec des ornements violets et selon le rite des temps de pénitence. Il n’y a ni Gloria in excelsis ni Credo à la Messe, et on n’allume pas le cierge pascal.
Tout le propre de la messe de la station parle de l’efficacité de la prière humble, confiante et persévérante.
La procession de saint Marc est appelée Litanies majeures et celles des rogations, Litanies mineures.
Au VIIIe siècle, on fixa à ce même jour, 25 avril, la fête de saint Marc, d’où est venu le nom de la procession, sans qu’il y ait de rapport entre les deux cérémonies ; c’est pourquoi, lorsque le 25 avril tombe dans l’octave de Pâques, on fait la procession au jour indiqué et l’on renvoie la fête de saint Marc après l'octave.